Sur cette toile le temps semble suspendu. La Toile de Jouy, avec ses motifs tendres et familiers, s’étire comme une caresse du passé. Elle murmure les doux souvenirs de la maison de ma grand-mère, là où chaque rideau et chaque coussin racontait une histoire. En contraste avec cette douceur, des silhouettes surgissent, majestueuses et vibrantes : Marseille, ma ville refuge, déploie ses emblèmes fiers. La basilique Notre-Dame de la Garde, perchée comme une vigie bienveillante, veille sur les ruelles ensoleillées et la mer éblouissante. La Corniche, avec ses bleus profonds et ses roches sculptées, encadrent mon esprit comme une carte postale vivante. Le stade Francis Di Giovanni, quant à lui, respire l’effervescence et la ferveur de touristes supporters. Et au cœur de ce tableau, entre hier et aujourd’hui, se dessine ma maison d’enfance. Ses murs qui ont vu grandir mes rêves et ses fenêtres qui s’ouvrent toujours sur un monde plein de promesses. Ainsi, cette œuvre mêle les fils du passé et les couleurs du présent. C'est une toile vivante, brodée d'amour, de mémoire et de paysages qui m'ont forgée. Elle raconte mon histoire, douce et lumineuse comme un après-midi d'été à Marseille, bercée par les ombres rassurantes de ma maison d’hier.