Ma version de la Firebird est inspirée d’un endroit que j’affectionne particulièrement, la plage de Maloudja aux Comores. Pour faire écho à cet endroit, j’ai décidé que cette veste serait bleue. Cette couleur est d’autant plus parlante pour moi, car c’est celle de l’eau et du ciel quand il fait beau, bien représentative de ma ville, Marseille. Pour le choix de la matière, je me suis positionnée sur du denim que j’ai souhaité brut, afin de lui donner du caractère. À ce stade, il m’a semblé que la veste perdait légèrement de son identité, j’ai donc opté pour une veste bi-matières en l’agrémentant d’une partie "gilet sans manches" conçue dans la matière d’origine de la Firebird. Ce gilet, je lui ai donné une forme plutôt arrondie, pour adoucir la transition entre les deux matières. J’y ai ajouté une poche soufflée à droite et une petite poche zipée à gauche pour le côté sport et le côté pratique. En termes de valeur ajoutée, j’ai imaginé un système d’attache avec des fermetures à glissière aux épaules et sur le milieu devant. Cela permettrait au gilet d’être complètement amovible et par conséquent d’avoir deux produits en un. Si je devais faire une métaphore, ça serait celle du papillon qui sort de sa chrysalide, le gilet ainsi détaché laisserait place à la Firebird réinventée. Pour le print j’ai fait suivre les trois bandes caractéristiques de Adidas sur la totalité de la veste, signe que les deux produits qui la compose sont co-dépendants. Pour ma part, je trouve que la meilleure version de cette veste reste la combinaison des deux éléments, des deux matières. D’ailleurs pour le côté « dégaine », je l’imagine bien portée avec certains zips partiellement ou complètement ouverts pour laisser flotter le gilet et donner à la veste un côté déstructuré. Merci Adidas et Camino tv pour ce challenge.