Owswet
Le cocon que j’ai construit, mon chez-moi, est l’endroit où je me sens le plus à ma place. Je ressens une profonde gratitude pour cet espace que j’ai créé, qui me ressemble. Mon « home sweet home » n’est pas qu’un lieu physique : c’est une extension de moi-même, une toile vivante où peuvent s’exprimer, ma créativité et surtout mes émotions.
J’ai le sentiment qu’un lieu de vie peut parfois reflèter beaucoup de ceux qui l’habitent, pour les personnes qui ont évidement la chance d’avoir cette possibilité. Il parle de nous, il nous protège, mais il peut aussi nous confronter à nous-mêmes. Chez moi, j’aime jouer avec la lumière, la manière dont elle transforme l’espace et crée un univers à la fois apaisant et mystérieux. Je vis dans un pays gris et froid et j’ai donc cherché à insuffler de la chaleur à travers des textures, des teintes, et des reflets.
Cette veste est une traduction de cet univers intérieur.
Elle joue avec des effets de lumière et des textures pour recréer cette sensation d’un espace organique, où plusieurs strates cohabitent : des phases, des profondeurs, des couches, des « fenêtres » entre ombre et lumière. Ce dialogue entre clair et obscur, entre la douceur et l’intensité, reflète cette escapade mentale que permet notre lieu de vie.
Mon cocon est parfois synonyme de solitude, parfois teinté de mélancolie, mais il m’offre aussi un espace d’introspection et de reconnexion avec moi-même. Cette veste est l’expression de ce voyage intérieur : un équilibre entre le confort, le mystère et l’organique, entre la maison physique et la maison mentale. « How sweet »